Creafree
Le but de Creafree est d'aider à la création.
Ce Creabook décrit la plateforme mondiale Creafree qui revendique toutes les créations:
- originalité,
- favorise les qualités,
- la valeur des étiquettes,
- développe et partage son utilisation,
État de l'art général
Des produits et services ayant un objectif similaire existent.
Mais ils opèrent généralement au niveau national ou international - pas mondial.
Les prix pour fournir des services comparables au niveau international sont généralement élevés. Les opérations sont longues et coûteuses.
Avantage
L'utilité de la plate-forme Internet Creafree peut être vue sous quatre angles:
- titre de propriété mondial simple et efficace
- meilleure coordination de la Recherche & Développement entre les parties prenantes
- développement de la responsabilité des créateurs et de l'éthique des créations
- ouverture d'un marché mondial unique pour les investisseurs.
Moyens de mise en œuvre
Mise en place d'une plateforme multilingue administrée par la World Creator's Society selon un protocole standard appelé Creafree.
Abstrait
CREAFREE est un protocole, une organisation, un programme d'ordinateur et une base de données qui offrent à tous les créateurs un standard de publication pour leurs créations, des labels pour les valoriser et les partager, ainsi qu’une association pour les défendre.
Glossaire
@ : | Affichage Automatisé. |
Affilié : | Déclarant d’une ou plusieurs créations qui n’a pas encore réuni les labels nécessaires pour devenir membre de la Société mondiale des Créateurs. |
AmC : | Académie mondiale de la Création. |
Auteur : | Réalisateur d’une oeuvre qui ne présente pas nécessairement de caractère original. |
Crea : | Unité de compte pour les échanges entre utilisateurs. |
Creabook : | Livre de création. |
Créateur : | Auteur d’une oeuvre originale. |
Egalité : | Règle de l’Etat de droit excluant toute discrimination entre les citoyens autre que celle fondée sur le mérite (contraire : favoritisme). |
Justice : | Volonté ferme et perdurable d’attribuer à chacun le droit qui lui revient (contraire : arbitraire). |
Liberté : | Faculté de disposer de son corps, de ses actes et de son travail (contraire : esclavage). |
GmC : | Groupe mondial des Créations. |
SmC : | Société mondiale des Créateurs. |
Sociétaire : | Affilié qui, réunissant tous les labels nécessaires, a adhéré à la Société mondiale des Créateurs. |
ArC : | Agences régionales des Créations. |
Element 01: CONFINOVA
Problème
Le succès d'une création repose généralement sur la coopération d’au moins deux acteurs : le créateur, qui détient le potentiel de l’œuvre ; l'investisseur, qui dispose des réseaux, finance les développements et assure l'exploitation. La pratique dominante est défavorable à l’établissement d’une coopération confiante entre ces deux acteurs.
L'investisseur répugne à investir dans des créations qui n'ont pas encore réussi un début d'implantation sur le marché. Le créateur craint qu'en livrant la description de sa création, il en soit dépossédé.
La diffusion, le développement et la conjugaison des savoirs humains s'en trouvent considérablement freinés. Ceci explique une part des difficultés rencontrées par la Recherche & Développement pour lever les fonds dont elle a besoin.
Facteur
L’origine de Confinova remonte à un événement générateur qui s'est produit en l’an 1989[1]. Après avoir réuni une équipe de haute valeur, investi un temps important et mobilisé des liquidités conséquentes, j’ai été personnellement confronté aux difficultés que rencontrent habituellement les jeunes pousses du fait de l'absence d'un environnement et d'outils favorables à la création. J'ai été dépossédé de mes créations et des marchés que j'avais suscités. Malgré des succès techniques indéniables, l’avenir de ces créations s’en est trouvé compromis.
La violation des accords de confidentialité contractés et de mes brevets par mes partenaires (1986-88) m’a durablement choqué. La désinvolture manifestée par l'establishment vis à vis de ces faits (1989-1996) m’a surpris. L’empreinte durable que ces épreuves ont laissée dans mon esprit m'a conduit à rechercher des solutions efficaces en vue de construire des relations harmonieuses entre créateurs et investisseurs.
Expression
Confinova a mûri depuis lors. En 1991, j'ai écrit avec M. Philippe Berna une lettre au Premier ministre Cresson pour que soit accordé aux créateurs industriels et scientifiques les mêmes droits qu’aux auteurs littéraires et artistiques [1]. Lors des travaux préparatoires à la fondation de l'Association Européenne des Inventeurs en 1992, j'ai aussi écrit au Président de la Fédération Française des Associations d'Inventeurs pour mettre en œuvre un principe général apportant une solution à ces problèmes. La présomption Confinova est mentionnée sous ce nom dès 1993 dans un article paru dans la revue de la Fédération Nationale des Associations Françaises d’Inventeurs[2].
Trente années plus tard, un des soucis qui animent mon action à cette heure tardive de ma vie, est de protéger les jeunes pousses contre les déconvenues cruelles qui résultent soit du pillage, soit de l'impossibilité de développer leurs créations faute d'interlocuteurs motivés. Face aux périls qu’affronte le monde, tout doit être mis en œuvre pour préserver et développer l’élan créatif qui anime les nouveaux créateurs afin de renouveler les techniques et remédier au passif des créations d'hier.
Dans le cadre du protocole décrit par le présent livre de création, la relation Confinova fonctionne de la manière suivante:
- le créateur possède une création en qualité d’auteur dont il publie les éléments originaux dans un livre de création sur le site Creafree ;
- toute personne qui a accès à son livre de création présume le droit de propriété du créateur et s’engage à systématiquement associer son nom à celui de la création ;
- tout utilisateur du site possède le droit de remettre en cause à tout moment la présomption au moyen de preuves réelles, sérieuses et concordantes.
Implémentation
Accompagnant les autres moyens mis en oeuvre par le protocole Creafree, le cadre déterminé par Confinova permet l'établissement d'une coopération loyale, confiante et efficiente entre le créateur, l'investisseur et les partenaires associés.
Ce cadre correspond à l’intérêt de toutes les parties. Le créateur reçoit les moyens et participe activement au développement de sa création. L’investisseur associé bénéficie de la protection et des profits à long terme qui résultent des droits et de la dynamique que ce cadre engendre. Le progrès technique qui en résulte bénéficie au corps social tout entier.
Revendication
Je revendique l’originalité du protocole Creafree qui se fonde sur la présomption de propriété que détient l’auteur sur le contenu de l’œuvre qu’il publie.