Différences entre versions de « Alain Souloumiac »
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Sur demande du gouvernement français (1981), Alain Souloumiac a entrepris une étude sur la mise en œuvre des nouvelles technologies de l’information dans l’administration. Publié par La documentation française, son rapport sur ''Les perspectives de l’informatique dans l’administration'' recommande de remplacer la politique statique de ''« préférence nationale »'' par une dynamique fondée sur la ''« référence aux standards* »''. Ses recommandations transmises au Conseil des ministres ont inspiré la « nouvelle approche » qui a permis de construire le marché intérieur de l’Union européenne, puis le monde global que nous connaissons aujourd’hui. | Sur demande du gouvernement français (1981), Alain Souloumiac a entrepris une étude sur la mise en œuvre des nouvelles technologies de l’information dans l’administration. Publié par La documentation française, son rapport sur ''Les perspectives de l’informatique dans l’administration'' recommande de remplacer la politique statique de ''« préférence nationale »'' par une dynamique fondée sur la ''« référence aux standards* »''. Ses recommandations transmises au Conseil des ministres ont inspiré la « nouvelle approche » qui a permis de construire le marché intérieur de l’Union européenne, puis le monde global que nous connaissons aujourd’hui. | ||
− | Après avoir amorcé les travaux de normalisation qui ont abouti au premier standard fixant la disposition universelle des claviers bureautiques et informatiques, Alain Souloumiac a déposé des demandes et étendu à l’international plusieurs brevets | + | Après avoir amorcé les travaux de normalisation qui ont abouti au premier standard fixant la disposition universelle des claviers bureautiques et informatiques, Alain Souloumiac a déposé des demandes et étendu à l’international [https://patentscope.wipo.int/search/en/result.jsf?_vid=P12-KOMO2L-50171 plusieurs brevets] sur ''Optocontrol''. Cette technique utilise la lumière pour interfacer les humains et les machines. Elle consiste en particulier à remplacer les interrupteurs électriques par des interrupteurs optiques ''(Switchops)''. |
− | En 1986, il crée Quintel SA, jeune pousse au capital de 600.000 francs constituée pour développer des claviers optiques à partir de cette technique. Ces claviers, qui n’émettent aucune onde parasite, auraient permis d’utiliser les appareils électroniques pendant l’atterrissage et le décollage des avions. Après neuf années d’efforts, le prototype du clavier Quintel est homologué par les laboratoires de la Défense nationale. Il offre des qualités exceptionnelles, dont celles de résister à un test d’endurance au-delà des 2 milliards de manœuvres et de n’émettre aucune onde radioélectrique ''(Normes Tempest)''. | + | En 1986, il crée Quintel SA, jeune pousse au capital de 600.000 francs constituée pour développer des [[wikipedia:en:Keyboard_technology#Optical_keyboard_technology|claviers optiques]] à partir de cette technique. Ces claviers, qui n’émettent aucune onde parasite, auraient permis d’utiliser les appareils électroniques pendant l’atterrissage et le décollage des avions. Après neuf années d’efforts, le prototype du clavier Quintel est homologué par les laboratoires de la Défense nationale. Il offre des qualités exceptionnelles, dont celles de résister à un test d’endurance au-delà des 2 milliards de manœuvres et de n’émettre aucune onde radioélectrique ''[[wikipedia:fr:TEMPEST|(Normes Tempest)]]''. |
Avant d’atteindre ce stade, Quintel SA est confrontée, comme la plupart des jeunes pousses, à de multiples difficultés ; en particulier dans le domaine de la propriété intellectuelle. Comme plus de 90 % des « jeunes pousses », malgré un succès technique complet attesté par le Centre électronique de l’armement, l’entreprise sera asphyxiée et devra être dissoute, après 14 années de lutte. | Avant d’atteindre ce stade, Quintel SA est confrontée, comme la plupart des jeunes pousses, à de multiples difficultés ; en particulier dans le domaine de la propriété intellectuelle. Comme plus de 90 % des « jeunes pousses », malgré un succès technique complet attesté par le Centre électronique de l’armement, l’entreprise sera asphyxiée et devra être dissoute, après 14 années de lutte. |
Version du 13 mai 2021 à 09:19
Né | 1948 |
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Lieu de naissance | Rouen |
Nationalité | Français |
Occupation | Président de la SmC |
Travail remarquable | Creabook Creafree |
Alain Souloumiac (né le 8 novembre 1948) est un professeur de droit français qui a créé le Standard universel pour la propriété intellectuelle, CREAFREE.
L’auteur
Sur demande du gouvernement français (1981), Alain Souloumiac a entrepris une étude sur la mise en œuvre des nouvelles technologies de l’information dans l’administration. Publié par La documentation française, son rapport sur Les perspectives de l’informatique dans l’administration recommande de remplacer la politique statique de « préférence nationale » par une dynamique fondée sur la « référence aux standards* ». Ses recommandations transmises au Conseil des ministres ont inspiré la « nouvelle approche » qui a permis de construire le marché intérieur de l’Union européenne, puis le monde global que nous connaissons aujourd’hui.
Après avoir amorcé les travaux de normalisation qui ont abouti au premier standard fixant la disposition universelle des claviers bureautiques et informatiques, Alain Souloumiac a déposé des demandes et étendu à l’international plusieurs brevets sur Optocontrol. Cette technique utilise la lumière pour interfacer les humains et les machines. Elle consiste en particulier à remplacer les interrupteurs électriques par des interrupteurs optiques (Switchops).
En 1986, il crée Quintel SA, jeune pousse au capital de 600.000 francs constituée pour développer des claviers optiques à partir de cette technique. Ces claviers, qui n’émettent aucune onde parasite, auraient permis d’utiliser les appareils électroniques pendant l’atterrissage et le décollage des avions. Après neuf années d’efforts, le prototype du clavier Quintel est homologué par les laboratoires de la Défense nationale. Il offre des qualités exceptionnelles, dont celles de résister à un test d’endurance au-delà des 2 milliards de manœuvres et de n’émettre aucune onde radioélectrique (Normes Tempest).
Avant d’atteindre ce stade, Quintel SA est confrontée, comme la plupart des jeunes pousses, à de multiples difficultés ; en particulier dans le domaine de la propriété intellectuelle. Comme plus de 90 % des « jeunes pousses », malgré un succès technique complet attesté par le Centre électronique de l’armement, l’entreprise sera asphyxiée et devra être dissoute, après 14 années de lutte.
Georges Herrmann, président de la Fédération Nationale Française des Inventeurs, lui apporte son appuient dans l’affaire de contrefaçon* qui oppose Quintel SA au grand groupe qui a usurpé son marché d’étude avec la Défense nationale, à l’aide d’un brevet délivré de manière irrégulière par l’Institut National de la Propriété Intellectuelle. Il sollicite la compétence d’Alain Souloumiac pour fonder l'Association Européenne des Inventeurs (AEI). Pendant plus de 15 années, ce dernier sera son conseiller spécial en matière de propriété intellectuelle. Sa mission consistera à défendre les inventeurs et le patrimoine technologique européen.
Parallèlement à ces activités et à ses fonctions d’enseignant en droit à l’Université de Paris XI, il remplit la mission de Premier expert législatif de l’élargissement pour l’Union européenne (UE). Il s’agit, après la chute du mur de Berlin, de réaliser « le grand élargissement ». Ses travaux visent à proposer et à implémenter une méthodologie pour transposer les exigences des traités européens dans les anciens pays communistes d’Europe centrale et orientale et à réformer leur législation afin qu’ils puissent devenir membres de l’UE. Cette transposition met en œuvre la « nouvelle approche », qui consiste à implémenter les exigences essentielles des directives européennes grâce à la « référence aux standards » spécialement conçus à cette fin.
Après la fin de l’élargissement de l’UE, Georges Herrmann suggère à Alain Souloumiac d’utiliser son savoir-faire pour améliorer la condition des créateurs européens et lutter contre le gigantesque pillage que subit le patrimoine intellectuel du continent. Cette suggestion le conduit à créer un nouveau standard pour défendre les créateurs du patrimoine de l’humanité.